Tanger: L’Institut du tourisme rouvre ses portes

C’est en janvier 2006 que l’Institut de technologie hôtelière et touristique (ITHT) de Tanger rouvre officiellement ses portes après plusieurs années de fermeture.

“La rentrée démarre sur les chapeaux de roue avec la formation accélérée des étudiants et le traditionnel concours ouvert aux bacheliers pour une formation résidentielle de deux années de techniciens en hôtellerie. Le concours a lieu en juillet et la session débutera normalement à la rentrée 2006-2007”, souligne Salah Chakor, le nouveau directeur. Ce dernier ajoute qu’il faudra une année encore pour que l’ITHT atteigne sa vitesse de croisière en hébergeant les 160 résidents qu’autorisent sa capacité d’accueil. Au terme de leur formation, les lauréats pourront intégrer la vie active dans les domaines de la restauration, l’hôtellerie et le tourisme. Des secteurs florissants et pourvoyeurs d’emplois. Le développement des hôtels, restaurants, agences de voyages, compagnies de navigation maritime et aérienne et la para-hôtellerie (résidences touristiques, riads, villages de vacances…) offre de bons débouchés.

Pour rappel, l’Institut a été fermé pendant quatre années pour cause de terrain glissant. Des travaux ont été réalisés et ont concerné le renforcement de mur de clôture. La réfection, conformément aux standards internationaux, de la cuisine et du restaurant a été également effectuée.

Réalisée dans le cadre de la coopération maroco-espagnole, et avec le concours du ministère du Tourisme et l’Agence de développement des régions du Nord, cette réouverture est marquée par la création de nouvelles filières. Transport touristique et accompagnateurs touristiques (guides) s’ajoutent aux trois filières existantes: restauration, cuisine et hébergement/réception.

Rappelons qu’après l’Ecole Diafa de Rabat, l’ITHT de Tanger est la plus ancienne structure d’enseignement du tourisme au Maroc. Depuis sa création en 1966, on lui doit quelque 1.089 lauréats pour 29 promotions.

Publié le 30/12/2005 - Auteur/Source : L'Economiste